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Tuesday, August 08, 2006

apple ipod: Nouveaux modes d'écoute

Un des grands traits communs des vrais fanas de l'iPod est leur intérêt pour la musique. Boulimiques, accros ou véritables mélomanes, ils ne sauraient se passer de musique...et donc de leur nouvel inséparable allié, qui ne quitte plus leur poche.

"Callas pour la bicyclette, Bach et Haëndel au supermarché", témoigne l'écrivain André Aciman, un inconditionnel. "La musique exprime ce que nous sommes à tel ou tel moment, mais elle modifie aussi notre perception de la ville".

Certes, certes. Mais le baladeur cd ne permettait-il pas déjà d'écouter la bande son adaptée à son humeur du jour ? Non, pas avec cette rapidité. Car avec le talisman blanc (mais aussi avec les autres baladeurs numériques) il n'est plus besoin de prévoir. Les milliers de morceaux contenus dans l'engin sont disponibles à tout moment et permettent tous les revirements, toutes les versatilités.

L'obsession des playlists

Ce pléthorique réservoir de musique a généré deux modes d'utilisation, communs à la plupart des "poddies" (le surnom donné outre-Manche aux possesseurs d'iPod): le mode aléatoire et les playlists.

Le premier donne carte blanche à l'appareil pour organiser l'ordre de passage des morceaux. Une façon de redécouvrir en permanence son stock de chansons, piochées soit dans l'intégralité des titres soit dans une liste plus restreinte (ma liste "hip-hop new yorkais" seulement, par exemple).

Les playlists, quant à elles, suscitent une véritable frénésie internationale via internet et les "audioblogs". Elles portent des noms explicites "Chanteuses noires américaines de 1975 à 1979" ou totalement subjectifs: "Dimanche matin", "Blues hivernal". Et renouvellent le bon vieux casse-tête du classement des vinyles et des cd (Par genre ? Par ordre alphabétique ? Par époque ?).

Partager ses play-lists est un mode de fonctionnement généreux, ouvert, qui est tout l'inverse du repli sur soi dont les baladeurs sont souvent accusés. Donne-moi ta playlist, je te dirais qui tu es. Apprends-moi quelque chose, je te dirais si ça me plaît.

Les soirées iPod

Les soirées iPod ont ainsi fait leur apparition. Le principe ? Chacun met un euro dans une cagnotte afin d'acheter des morceaux en ligne. A la fin de la soirée, on grave des cd et chacun repart avec sa compilation. Un autre principe de soirée iPod consiste à permettre à chaque participant de jouer à tour de rôle sa propre playlist, comme un dj.

Mieux, un nouveau service vient d'être mis en place qui pourraît révolutionner encore davantage les rapports humains. tunA, un service wifi (sans fil) mis au point par Media Lab Europe "permet de connecter les personnes dans un périmètre local (le métro par exemple)."

Avec ce projet, il est possible de se connecter sur le baladeur du voisin et d'écouter ce qu'il écoute comme s'il s'agissait d'une radio. De quoi nous rendre résolument curieux d'autrui, de faire tomber les barrières de convenance et de nous re-donner le goût des autres.

iPod, le booster numéro un d'Apple

"Par les créateurs de l'iPod...", dit la publicité pour le dernier né d'Apple, l'ordinateur G5 extrat plat. Pas un hasard non plus si le design sobre et la blancheur de l'appareil rappellent le petit boîtier blanc.

Le baladeur numérique d'Apple est à ce jour le plus gros succès de la marque à la pomme, qui entend bien attirer par ce biais de nouveaux clients dans son univers.

Les experts ont d'ailleurs prévu que 13% des possesseurs d'iPod ont acheté ou prévoient d'acheter un Mac et de jeter leur PC aux orties. Selon la banque d'affaires Piper Jaffray, les ventes d'ordinateurs d'Apple vont profiter du succès phénoménal du baladeur dans les deux ans à venir.

Du coup, le cours de la marque à la pomme s'envole à Wall Street. Entre le 13 octobre et le 22 novembre, Apple a vu sa valeur en bourse croître de 50%. Déclaré chouchou de la saison des fêtes, son cours a encore été revu à la hausse fin novembre. Et à la mi-décembre outre-Atlantique, les boutiques étaient à cours de stock laissant espérer pour Apple un succès encore plus pharaonique.

"Le taux d'adoption de l'iPod est bien supérieur à celui du walkman de Sony" dans les années 80, commente un analyste de la banque d'affaires Merill Lynch. Actuellement à 25%, la part de marché d'Apple dans les baladeurs numériques devrait s'approcher de 30% en 2005, prédit-il.

Pour l'heure, le développement du marché de la musique en ligne reste marginal: quelque 4,5% des ventes de musique dans le monde. Mais les analystes estiment qu'il va prendre son essort en 2007.

l'iTunes Music Store et l apple ipod

Pour autant, ce petit objet, si craquant soit-il, ne serait pas le roi des baladeurs numériques sans l'idée de génie sur laquelle s'appuie son succès: le iTunes Music Store.

Il s'agit du juke boxe virtuel d'Apple, un site de téléchargement de musique légal et payant (0,99 euro le morceau), sur lequel tous les possesseurs d'iPods vont chercher leur musique et alimentent leur baladeur, y compris en Europe où les versions ont été lancées avec succès au printemps 2004.

En pariant le premier sur le téléchargement de musique légal et payant, quand l'industrie vouait toute la distribution de musique sur internet aux gémonies, le pdg d'Apple Steve Jobs a été audacieux et visionnaire et en touche aujourd'hui les dividendes.

Dans un marché de la musique en ligne encore marginal (il représente 4,5% des ventes de musique dans le monde), le iTunes Music en revendique déjà quelque 70%. Mais Apple fait surtout ses bénéfices sur les ventes d'iPod.

En 2004, l'iTunes Music Store et l'idée d'un fonctionnement en tandem avec un périphérique dédié (ici, l'iPod), ont fait des petits, l'industrie réticente ayant été vite convaincue du bien fondé de la démarche lorsque les dollars ont commencé à affluer.

Sony, notamment, a lancé en Europe le site de téléchargement de musique "Connect" couplé au baladeur numérique à prix serré Hi MD permettant de stocker la musique sur des Mini Disk.

Le secret c'est que l'un (le baladeur) ne va pas sans l'autre (le supermarché de musique virtuel). Du coup, la guerre des formats fait rage. Et la stratégie protectionniste d'Apple pourrait aussi constituer son talent d'Achille.

Ainsi, Virgin a lancé en septembre virgindigital.com, une offre similaire à celle de l'iTunes et pratiquant les mêmes prix. Sauf qu'il est possible de rapatrier les morceaux sur "plus de 50" modèles de baladeurs numériques, alors que les titres acquis sur iTunes ne peuvent être lus que sur les seuls iPod d'Apple.

Dans l'immédiat, le principal enjeu de développement de la musique en ligne tient donc en un mot: interopérabilité. L'absence de standard commun entre les sites légaux et les baladeurs numériques fait grincer des dents et sème encore le doute chez les consommateurs. Jusqu'à Noël prochain ?

l apple ipod possède Un design sous le signe de l'épure

Pour l’iPod, le pdg d’Apple avait émis le souhait d’un objet « si simple, si lumineux, que l’on n’imagine même pas qu’il puisse avoir été fabriqué ». Une mission pour le designer britannique Jonathan Ive, un habitué de la marque à la pomme à qui l’on doit déjà la révolution de l’iMac et son plexiglas aux couleurs translucides.

« Les acteurs de l’industrie informatique sont obsédés par la performance. Il en résulte des designs froids et sans âme », explique Jonathan Ive. Ses idées lumineuses ont remis Apple en selle en démodant d’un seul coup tous les canons esthétiques du high tech.

Pour l’iPod, il rompt résolument avec le noir et le métallisé en vigueur. Et conçoit un objet compact et immaculé aux contours sensuels, sans angles, aussi lisse qu’un galet, dont le revêtement doux au toucher est conçu pour résister aux outrages du nomadisme - rayures notamment. Les fils et les écouteurs assortis sont tout aussi blancs. Du jamais vu.

Le culte qui entoure le petit boîtier blanc est donc d’abord à mettre au compte de son aspect, qui en fait un objet fashion que tout propriétaire a envie d’exhiber fièrement. Ses déclinaisons en différentes couleurs vives pour la version mini n’y ont rien changé. Epuré, zen, doux, l’objet plaît.

« Supprimer tout ce qui n’est pas nécessaire » et œuvrer pour une « sérénité totale » de l’utilisateur est un résumé du credo de Jonathan Ive. Que l’on retrouve en écho chez Steve Jobs et ses exigences d’ordre pratique.

Car le pdg d’Apple, qui a particulièrement suivi la conception de l’iPod, est responsable d’un autre aspect capital du baladeur : sa très grande simplicité d’utilisation.

"Certains appareils font plus de choses que l'iPod, mais aucun ne le fait aussi facilement", explique le sociologue Michael Bull, auteur d'une étude sur un millier d'utilisateurs.

Steve Jobs a veillé au grain. Il a en effet bataillé bec et ongles pour que l’iPod soit doté d’un nombre de boutons minimal, s’indignant chaque fois qu’il fallait appuyer plus de trois fois pour obtenir la chanson requise. Qui se charge d'ailleurs sur l'iPod en un temps record, moins d'une seconde, ce qui est mieux que chez la concurrence.

Résultat : la maniabilité enfantine de l’iPod, à même de conquérir les plus réfractaires à la technologie, et sa rapidité record, en font ses deux autres atouts principaux.

Enfin, en authentique mélomane, Steve Jobs a opté pour le format de compression AAC, de qualité supérieure au très populaire MP3, ce qui ne gâche rien.

l apple ipod possede de nombreux adeptes

Les possesseurs d'iPod ont le sentiment d'appartenir à une fratrie à part, avec ses codes et son vocabulaire. Dans l'espace public, ils se reconnaissent aux fils blancs caractéristiques fichés dans leurs oreilles. Dans le métro, ils s'adressent des sourires et des petits saluts de connivence même si chacun reste dans sa bulle...et dans son univers musical.

Les fans les plus durs photographient leur petit rectangle blanc, compagnon de route permanent, dans les lieux les plus improbables, du pain de sucre de Rio à la Bonne Mère de Marseille, et du Mont Fuji à La Maison Blanche.

Tout ce qui est précédé du i magique faisant désormais un malheur, les fabricants de tout poils s'emparent de ce "must-have" pour vendre des centaines d'accessoires dédiés. Du plus pratique au plus stupide: enceintes portables, micro pour faire de l'iPod un enregistreur (iTalk), extension permettant de brancher l'objet sur la radio de la voiture (iTrip), chargeur, étui Dior ou Vuitton, pochette waterproof, emplacement réservé dans les derniers modèles d'automobiles hype (BMW Série 3, Coccinelle...), et même logiciel permettant de mettre l'iPod en mode karaoké (iSounder).

Comme si cela ne suffisait pas, des T-shirts clins d'oeil font leur apparition et les publicités de la célèbre marque à la pomme sont détournées. Ainsi, à New York, les opposants à la guerre en Irak ont piraté la fameuse silhouette aux écouteurs blancs pour montrer un prisonnier de la gêole d'Abou Ghraïb, électrodes blanches au bout des doigts.

Toujours à Manhattan, en juin dernier, un scribe anonyme équipé d'un marqueur avait annoté en une nuit des dizaines d'affiches publicitaires, glissant ses interprétations de l'i de iPod. "i signifie isolation", "i signifie insécure" ou encore "irrationnel". D'autres lui répondirent "invisible", impoli" mais aussi..."i want one" (j'en veux un).

Mais qu'a donc l'iPod de plus que les autres baladeurs numériques pour engendrer semblable fétichisme ?

l apple ipod:Un objet culte

Il est partout où il faut être: sur les plateaux de tournage, chez les stars, de Bono à Will Smith en passant par David Beckham et Alicia Keys, dans la poche des créatifs de pub, dans le sac des fashion victims, chez les nightclubbers invétérés, dans la combinaison des scientifiques aux oreilles en pointe, dans les cours de récré huppées et même chez le couturier touche à tout Karl Lagerfeld qui, dit-on, en possède une quarantaine.

En l'espace de quelques mois, l'iPod est passé du statut de produit de consommation hi-tech à celui d'objet culte. Posséder un iPod c'est avoir l'impression d'accéder au coeur de la modernité.

Aujourd'hui, au moins 4 millions de personnes dans le monde, de Taiwan à New York, en possèdent un et il continue de s'en vendre chaque jour des wagons entiers. Entre juillet et septembre 2004, Apple en a écoulé plus de deux millions d'exemplaires, soit six fois plus que sur le même trimestre de 2003. Sur l'ensemble de l'exercice 2004-2005, près de 13 millions d'iPod devraient être vendus.

C'est pourtant d'ordinaire le concept de rareté qui engendre l'aspect culte. Cette fois, Apple gagne sur tous les tableaux. Son baladeur numérique est populaire ET il est culte.

Baladeurs numériques: le phénomène iPod

Il a été décrété objet de désir numéro un pour les achats de fin d'année de New York à Tokyo: c'est l'iPod


Mais comment Apple a-t-il réussi à faire d'un simple baladeur numérique parmi d'autres un objet culte que tout le monde s'arrache ?

En lui offrant le meilleur de la puissance marketing bien sûr, mais aussi grâce à un designer de génie épris d'épure et aux exigences de simplicité d'un pdg concerné. Et à son coup de maître: l'iTunes Music Store.